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 Daneel Taylor MARSDEN | UC

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Daneel T. Marsden

Daneel T. Marsden


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MessageSujet: Daneel Taylor MARSDEN | UC   Daneel Taylor MARSDEN | UC EmptyDim 27 Jan - 1:09

Dannel Taylor Marsden
Personnage prédéfini, fiche en cours Wink
#____*


[list]
« L’amour dans le mariage, est une chimère. »
Honoré de Balzac



Miranda Gregor était originaire du YorkShire, où sa famille avait une vaste ferme agricole, ainsi qu’une magnifique roseraie. Miranda avait été élevée dans cet environnement rural, mais délicat. Membre d’une fratrie de neufs enfants, dont une fille – elle- , elle détestait simplement les frères et sœurs, le fait d’en avoir l’avait privée de tous traitements de faveurs. En effet, la famille Gregor n’étant pas riche, le nombre important de la famille les mettait dans l’impossibilité d’élever leurs enfants dans le luxe. En fait, tout le monde pensait que Miranda était plus que fière d’avoir grandie dans une ambiance familiale et chaleureuse, mais elle haïssait ça plus que tout au monde …
Dès ses dix-huit ans, elle avait pitoyablement quitté sa ville natale pour partir à Londres avec un seul – et petit - sac à dos sur ses frêles épaules et une envie jusqu’alors insoupçonnée de conquête. Elle allait réussir et montrer à tous ces campagnards qu’elle pouvait réussir sa vie même si eux l’avait obligés à porter les vieilles robes de sa mère. Elle allait trouver un travail, se marier à un homme riche et glander le reste de sa vie. Les premières années se passèrent tout à fait comme prévues. Travaillant comme serveuse dans un hotel de luxe, elle rencontra vite un jeune conseiller en action boursière avec qui elle eut une rève relation. Sa tactique était aussi vieille qu’efficace, le jeune homme, Harry Marsden étant issu d’une bonne famille bourgeoise, il lui suffirait de tomber enceinte. Il ne lui fallut guère plus de trois mois pour constater avec joie son retard.

C’était un mardi après-midi, les feuilles d’autonomes se faisaient de plus en plus rare, l’hiver approchant à grand pas. L’hiver, mais aussi Noël, le jour de l’an et tant de réunions de famille. Bien sur, Miranda n’avait plus de famille, c’était du moins ce qu’elle avait dit à Harry. Celui-ci l’avait cru et même consolée. Et puis de toutes façons, personne ne devait savoir d’où elle venait, elle avait expliqué à tous ses nouveaux proches qu’elle vivait dans une maison d’accueil et qu’elle n’avait jamais rien eut. Bref, elle marchait tranquillement à travers les rues de Londres, préférant l’air frais aux espaces confinés des moyens de transports publiques. De plus, si tout se passait comme prévu, elle aurait la chance de devenir une Marsden sous peu. Elle tourna à l’angle d’une rue pleine de grands immeubles, visiblement récents, tous étant certainement des bureaux. Elle s’arrêta brusquement à un immeuble un peu plus ancien que le reste de la rue, et appuya vivement sur l’interrupteur. Un coup de vent s’engouffra sous sa jupe à carreau, la faisant frissonner. Elle portait un beau manteau imperméable, offert par Harry pour s’excuser de l’avoir laissée attendre trois heures dans un restaurant. L’attente n’avait pas réellement gêné Miranda, mais elle avait accepté le cadeau en se forçant à rougir un peu.

« Oui ? » Couina l’interphone.

Prenant son inspiration, elle s’éclaircit la voix et dit d’une voix faible ;

« C’est Miranda »



Il y eut un lourd silence et le verrou de la porte émit un bruit. Miranda pénétra dans le bâtiment. Elle monta dans l’ascenseur et en descendit qu’au sixième étage. Là, une grande salle pleines d’employés à craqué s’offrit à elle. Bizarrement, elle n’était jamais venue pendant les heures de travail, préférant passer le soir pour venir chercher son amant lorsque celui-ci faisait des heures sup’. Evidemment, cette situation l’embarrassa un peu, mais elle s’en fichait éperdument. Dans peu de temps, elle serait Mme Marsden, femme du bras droit du patron de la société. D’ailleurs, elle vit Harry s’approcher doucement, lui n’était pas gêné que tout le monde la voie là. Tant mieux.

« Coucou mon cœur » Lui dit-il de sa voix sensuelle.



D’ordinaire, il était réservé en publique, mais ici, comme pour montrer devant ses employés que la belle blonde qui venait d’arriver était à lui, il l’embrassa délicatement sur le bout des lèvres en lui tenant le menton. Puis, il la pris par la taille et a dirigea vers son bureau. Miranda, elle, était au comble de la joie, il lui témoignait son affection en publique ! Heureuse de ceci, elle se laissa docilement guider à travers les bureaux jusqu’à une porte en fer donnant sur le bureau fermé de son amant. Une fois à l’intérieur, celui-ci ferma la porte et la blonde s’assis sur le divan noir.

« Que se passe t-il ? » Demanda t-il gentiment, s’asseyant à ses cotés.
« Je … je voulais parler »
« De quoi mon ange ? »



Harry lui sourit tendrement et passa sa main le long de la joue douce de sa copine. Il n’avait jamais été aussi gentil et prévenant envers elle. Etait-il au courant ? Avait-il remarqué le test laissé en évidence dans la poubelle de la salle de bain dans l’appartement ?

« Je … Tu vas peut être mal le prendre, nous deux c’est pas depuis longtemps et … » Commença Miranda



Elle s’étouffa volontairement, en rajoutant à son grotesque cinéma. Contente de l’impression véridique qu’elle donnait, elle baissa les yeux et serra nerveusement ses mains. Il fallait que ça ait l’air vrai. Pour l’homme qui était assis à cotés d’elle, elle était une belle blonde fragile et douce, abandonnée de tous.

« De quoi ? »
« Je … Laisse tomber »


Elle faisait semblant de fuir. Maintenant, Harry se douterait qu’elle tentait de lui avouer quelque chose d’important. Elle sourit intérieurement, se forçant à laisser une larme couler le long de sa joue. Elle baissa à nouveau la tête dans un geste de vif, prenant soin de montrer explicitement qu’elle cachait une larme.

« Ecoute, j’ai été un peu long, mais je pense te présenter à mon père ce soir … »



Sans trop réfléchir, et en laissant son instinct agir, Miranda se retourna vivement. Elle ne chercha même pas à masquer la goutte d’eau salée qui coulait le long de son visage pâle.

« Sérieusement ? »
« Qu’est-ce que tu as ? »


Ca y était, il avait remarqué ses larmes, il avait mordu à l’hameçon et il avait même l’intention de la présenter à son père. Au fond d’elle, Miranda bouillonnait, elle allait enfin avoir ce qu’elle avait toujours voulut.

« Je t’aime Harry, et je suis enceinte »


La double déclaration eut l’effet d’une balle. Le son des mots prirent Harry par la surprise. Le souffle de la vitesse le laissa muet d’incompréhension, et pour finir la douleur de l’impact le fit sourire. Son père l’avait prié de se marier pour des questions héréditaires, il l’était presque officiellement et ce avec une femme tout à fat magnifique et douce au possible. Si seulement il avait su …



« Certains croient que le génie est héréditaire. Les autres n’ont pas d’enfants. »
Marcel ACHARD




Le mois de juillet de l’été 1981 fut particulièrement chaud, et fiévreux. Les décès de personnes âgées furent d’ailleurs bien plus important qu’à l’ordinaire. Cet été aurait pu être qualifié de « canicule », malheureusement, le gouvernement menait une campagne contre le réchauffement de la planète. Les hautes températures furent donc qualifiées de l’adjectifs « tolérables ».
C’est lors de cet été bouillonnant, que Miranda Marsden, fraîchement mariée, mit au monde une fille. Pour elle, cette fille avait tout d’abord été un objet, pour obliger Edward à l’épouser, bien qu’il semblait disposer à la prendre pour femme tout de même. Cependant, au cour de sa grossesse, sa personnalité changea radicalement. L’idée de partager son corps magnifique l’avait dégouttée mais au fur et à mesure, elle s’était réellement attachée à ces coups de pieds.
Quant à Harry Marsden, le père du nouveau-né, il passait bien plus de temps à travailler qu’à s’occuper de sa famille. Même s’il ne disait jamais rien à sa femme, l’entreprise dont il était second dans la hiérarchie coulait, emportant avec elle beaucoup trop d’argent qu’elle n’aurait dû. Malgré ces difficultés financières, le jeune marié ne disait rien et continuait de vivre comme si de rien n’était.
A peine leurs fiançailles annoncées, le couple avait acheté une vaste maison dans le sud de la France, Harry prenant constamment l’avion. A première vue, on aurait pu dire que tout allait à la perfection, d’ailleurs, même Samantha et Harry le croyaient. Ils avaient une fille tout à fait magnifique, autant d’argent qu’ils le souhaitaient, et même si ce n’était pas l’amour fou, ils s’entendaient merveilleusement bien et s’appréciaient sincèrement.
Ce fut ainsi que cinq mois passèrent …


« Chérie ! » Cria Harry à travers toute la maison.



Miranda couchait tranquillement sa fille, Daneel Taylor, lui susurrant des mots doux à l’oreille, la serrant dans ses bras. Elle pencha doucement la tête pour voire si le bébé dormait mais ce n’était pas vraiment le cas. Les petites paupières de l’enfants semblaient lourdes, mais ne voulaient pas se fermer. Elle sortit donc de la chambre, tenant toujours la prunelle de ses yeux dans ses bras.

« Chut ! Daneel dort ! » Siffla t-elle en descendant les escaliers.



Son mari se tenait en bas, habillé de son costard cravate bleu foncé.

« Il faut qu’on parle … »



Il avait un air grave. Miranda fronça les sourcils, serrant Daneel Taylor un peu plus fort.

« La société est en faillite. On est ruinée. »



Ce fut simple, bref, mais décisif. Daneel hurla d’un coup, faisant sursauter sa mère. Cette dernière l’avait trop serrée. Il ne lui restait plus que sa fille, et sa fille n’avait plus qu’elle. Une nouvelle vie commençait pour la famille Marsden.




« On ne récolte que ce que l'on sème. »




Alors que la neige faisait rage à travers les vitres parfaitement nettoyées, une jeune fille blonde, d’une douzaine d’année courut à petits pas dans le petit appartement des Marsden, elle était elle aussi une Marsden, la fille, gentille petite élève à l’école publique du coin de la rue, ayant une voie inouïe. Elle était vêtue d’un pyjama bleu pastel et ses longs cheveux blonds sautaient doucement le long de son maigre dos. Elle était effectivement plutôt mince, voire même maigre. Elle passa devant son père qui lisait paisiblement un journal, visiblement peu intéressé par les activités de sa fille.

« Maman ! » cria t-elle d’une voie aigue.


Elle entra à la volée dans la chambre de sa mère, en sautillant de joie.

« Maman, Noël c’est demain ! »
« Je sais chérie, mais calme-toi … »


Miranda Marsden s’assit sur son lit, relevant un peu son dos. Son ventre était parfaitement rond, pour ses huit mois de grossesse. Elle couvrit sa fille d’un regard protecteur, d’un regard d’amour. Sa fille, la personne qui l’avait sauvée du gouffre de méchanceté dans lequel elle s’était installée au cours de son enfance. Elle, l’égoïste, celle qui avait épousé un homme rien que pour l’argent. Malheureusement, cet homme avait perdu son travail et son argent et même sa personnalité. D’un homme jeune et frais, il était passé à un vieux gars aigris, méchant, et trop possessif. De plus, avant la nouvelle grossesse de Miranda, il l’avait même frappé une ou deux fois, le mal était là. Cependant, Miranda aimait bien trop Daneel pour quitter son mari, de peur de la laisser sans rien. En plus, elle avait été tellement égoïste dans le passé qu’elle voyait ça comme une revanche de la vie. Vénérant sa mère, la jeune fille blonde sourit timidement, son sourire de bonheur illuminant la pièce ainsi que le cœur de sa mère. Elle marcha sur la pointe des pieds et se glissa sous la couette, aux cotés de Miranda. Elle sourit elle aussi et serra la prunelle de ses yeux contre elle-même. Dieu ce qu’elle l’aimait cette enfant.



« Par la caresse nous sortons de notre enfance mais un seul mot d'amour et c'est notre naissance. »
Eluard



Le 15 août, lors d’une exposition dans une galerie tranquille du sud est de Londres, une jeune femme blonde admirait paisiblement les tableaux. Elle était blonde, aux longs cheveux lâchés, merveilleusement mal coiffés. Un visage presque parfait, de beaux yeux en amandes, rien à redire, Daneel Taylor Marsden était tout simplement magnifique. Elle avait un aspect sauvage, contre toutes lois qui en rajoutait encore à sa beauté naturelle. Naturel, voilà un milieu dans lequel elle excellait. Et ceci même dans son caractère. Douce, aimable et totalement délurée, elle aimait la vie et en profitait comme elle le pouvait.

« Dan’ ! » Lança une brune, un verre dans la main.


Dernière édition par le Mar 29 Jan - 3:56, édité 1 fois
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Daneel T. Marsden

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MessageSujet: Re: Daneel Taylor MARSDEN | UC   Daneel Taylor MARSDEN | UC EmptyMar 29 Jan - 1:54

La brune, c’était Elodie Sanchez, éditrice du magasine de l’école. Les deux filles étaient meilleures amies depuis sa plus tendre enfance. Elles formaient à elles deux, un duo de choc. Chacune excellent dans son domaine. Elodie fut même publiée dans le Times, quelques semaines auparavant, quant à Daneel, elle était en train de négocier un enregistrement en studio avec un gros label. Sa voix d’ange faisait des miracles, et ces miracles commençaient à lui faire un vrai petit nom.

« Regarde qui est ici … »


La magnifique blonde se retourna d’un coup, balayant ses cheveux sur ses épaules. Là, elle aperçu Aaron Wilde. LE gars qu’elle aimait, LE gars parfait. Un écrivain lui aussi, mais de roman cette fois. Ils n’étaient jamais sortis ensemble, mais tout le monde savait que c’était clairement pour prochainement. Dan sourit de son sourire radieux et tendis son verre de champagne à sa meilleure amie.

« Souhaite moi bonne chance ! » Pouffa t-elle.


Elle se dirigea alors vers l’entrée, marchant tranquillement, du haut de ses talons achetés au coin de la rue. La plupart des filles de son école achetaient leurs fringues dans de merveilleuses boutiques où la moindre chose coûtait au moins un mois de sa paie dans la boutique près d’Oxford Street. En fait, Daneel avait beau être fauchée, elle était toujours à la pointe de la mode, plutôt populaire. Elle s’habillait dans de petits magasins, mais avait un excellent goût.

« Salut toi ! » Souffla t-elle en arrivant derrière Aaron.


Celui-ci se retourna, magnifique. Faisant un réel effort pour ne pas tomber dans les pommes devant une telle beauté, la jeune fille se hissa sur la pointe des pieds – bien que ses talons soient assez hauts – pour coller un baiser affectueux sur la joue de son – elle l’espérait – futur petit ami.

« Tu sais qu’t’es anormalement belle toi ?! » Lui lança le jeune homme, un sourire charmeur largement affiché
« La pitié ne compte pas comme un réel compliment BCBG ! » Rit-elle
« Dans ce cas je me vois contraint de refuser tous les tiens »
« Sauf ceux concernant ton bouquin alors ?! »

En effet, Aaron écrivait merveilleusement bien, et Daneel était l’une des seules personnes sur cette Terre ayant eut droit à un avant goût de la prose du beau jeune homme.

« Seulement si … »


Il semblait hésiter. Etait-il angoissé ? Si oui, par quoi ?
Daneel rit un peu, peu importe, il était tellement beau ainsi, la bouche légèrement ouverte, son air sexy d’enfant pourri gâté qu’habituellement la miss Marsden détestait tant. Sur lui, l’argent avait une toute autre forme …


« Si tu acceptes de prendre un verre avec moi après ce vernissage … »


Dannel se mordit doucement la lèvre. Alors c’était donc ça ?! Il voulait vraiment sortir avec elle, Elodie ne s’était pas trompée. Contente qu’un de ses plus grands rêves se réalise, elle ouvrit malicieusement de grands yeux et fit grotesquement mine de réfléchir, mimant à la perfection le genre de la petite « pouf » over-bouquée qu’elle n’aimait tellement pas.

« Hum … Ce soir j’ai la soirée de James, demain je couche avec Aurélien mais je pourrais te trouver une plage horraire dès Vendredi prochain ! »


Aaron sourit, il ne riait pas énormément, mais ses yeux parlaient à sa place. Ils pétillaient avec une telle force lorsqu’il était heureux !

Le reste de la soirée se passa merveilleusement bien, à peine quelques minutes plus tard, les deux étudiants quittèrent la galerie à la faveur d’un petit café miteux en bas de l’immeuble de Daneel. Bien sur, elle avait été un peu ennuyée par le fait d’amener un héritier multimilliardaire dans un coin aussi pourris de Londres, mais plus que tout, le jeune fille était franche, et si jamais Aaron voulait allait vers une relation un peu plus poussée, il valait mieux qu’il sache directement à quoi s’attendre. Cependant, l’aspect pauvre du quartier ne retentirent pas l’attention du jeune homme qui se montra plus sociable que Daneel l’avait déjà vu. Ils passèrent tous deux un merveilleux moment, et il insista même pour raccompagner la belle blonde devant le palier de son appartement. Ils montèrent les escaliers en pouffant, visiblement aussi heureux l’un que l’autre.
Daneel tourna doucement sa clé dans la serrure, priant pour que celle-ci ne se brise pas à nouveau comme elle le faisait si souvent. Elle fit un clin d’œil à Aaron et s’apprêta à entrer dans son habitat, laissant le garçons sur cette soirée très sympa. Mais, Aaron ne voyait sans doute pas la chose de la même façons, tira doucement mais fermement Daneel vers lui, lui passa la main le long du visage pour ensuite aller déposer un baiser sur le bout des lèvres de la jeune fille. Celle-ci, prise de surprise sursauta un peu ce qui raccourcis ce merveilleux temps d’intimité.
Décidée à ne pas en rester là, Aaron approcha à nouveau son visage vers celui de blonde, mais n’eut pas à en faire plus, car cette dernière passa ses maigres bras autour de son coup et l’embrassa à son tour. Ils s’embrassèrent tous deux, fous de joie, lorsqu’un grognement survint de l’intérieur de l’appartement.


« Daneel qu’est-ce que tu fous p’tite pouf’ ?! » Beugla Harry Marsden.


Malgré l’aspect embarrassant de la situation, Daneel ne pu s’empêcher d’éclater doucement de rire, déposa un petit baiser sur les lèvres chaudes de son amant et lui ferma la porte en soufflant : « on s’voit demain ? » Bien que l’envie ne lui manquait pas, Aaron ne pu pas répondre car la porte de l’appartement était déjà fermé. Qu’avait dit son père ? Etait-il aussi saoul qu’il en avait l’air, Aaron ne le su jamais … Il retourna pourtant à l’appartement le lendemain matin, deux cafés dans les mains, un pour elle, un pour lui afin d’accompagner sa nouvelle petite amie à son job.




« L'amour comporte des moments vraiment exaltants, ce sont les ruptures. »
Giraudoux





1 Decembre.
C’est dans le somptueux appartement des Wilde que Daneel s’éveilla ce matin-là. Elle avait passé la nuit avec Aaron, l’homme qu’elle aimait le plus au monde. Elle se retourna dans l’immense lit à la recherche de celui-ci mais, étrangement elle ne le trouva pas. Pourtant, il ne l’avait encore jamais laissée se lever seule. Se rassurant en se disant qu’il devait sûrement écrire, la belle blonde attrapa la chemise que son petit ami portait la veille, et l’enfila puis ce qu’il était le vêtement le plus proche. Elle glissa ses jambes par terre, frissonnant en sentant la froideur du marbre contre ses petits pieds. Fermant habillement la chemise et enfilant tout de même son jean de peur de tomber sur une femme de chambre, elle quitta la chambre et alla directement sur la terrasse ouest.
Cela faisait maintenant cinq mois qu’elle sortait avec Aaron, et le moins que l’on puisse dire, c’est que pour elle, tout allait bien. Elle avait finalement signé un label avec une grande marque et était, ce mois-ci, en enregistrement. Que demander de mieux ? De plus, entre elle et son petit ami, c’était tout simplement fusionnel, et passionnée. Rien ne semblait entraver sa route de bonheur, à part peut être, son père qui ne cessait de la martyriser, l’empêchant de travailler lorsqu’elle était à la maison, l’obligeant à aller lui acheter sa bière. En fait de compte, si Daneel rentrait de temps en temps chez elle, c’était surtout pour vérifier que sa mère et son frangin allaient bien car entre les fois où elle dormait chez Elodie et les fois où elle allait chez Aaron, elle ne vivait quasiment plus chez elle. Elle aimait cette position bien qu’elle eut tout de même peut de brusquer un peu sa relation avec Aaron. Ce dernier ne semblait pourtant pas du tout être mécontent, bien au contraire.
Elle traversa l’appartement sur la pointe des pieds et ouvrit la baie vitrée en grand, respirant et profitant pleinement de l’air pollué de Londres. Elle sourit en voyant son petit ami sur les marches de la piscine (oui, oui, une piscine personnelle dans un immeuble …) entrain de noircir rageusement le carnet qu’il tenait fermement dans ses mains.


« Je commence à croire que tu m’évites ! » Lanca t-elle en riant.

A ce moment-là de la journée, Daneel ne se doutait pas à quel point sa remarque au départ ironique, et drôle pouvait être vraie. Le jeune homme ne détourna même pas le tête, écrivant toujours au même rythme, rythme qui à y réfléchir avait quelque chose d’agressif, de bien trop mécanique, un peu comme ce n’était qu’une simple façon de détourner son attention. La belle blonde haussa les sourcils, ne comprenant toujours pas pourquoi celui qu’elle aimait se montrait aussi froid et … Muet. Elle souffla bruyamment, histoire de faire remarquer qu’elle ne savait pas qu’il plaisantait, mais elle n’obtint aucune réponse. A nouveau. Elle s’assis doucement à cotés d’Aaron et lui releva la tête en le tenant doucement par le menton.

« Ca va ? » S’enquit-elle.


Le jeune homme hocha la tête à la négative, première réaction de la journée. Elle plissa les sourcils cette fois. Que diable se passait-il ? Elle retira sa main du menton du garçon et regarda le carnet qui se remplissait toujours avec la même ardeur. Quand Aaron comprit que Daneel cherchait à lire ce qu’il écrivait, il referma vivement le carnet, méchant. Il tourna la tête vers la jeune fille qui pu enfin croiser son regard. Celui-ci était … Mort. D’ordinaire, les yeux de son amant pétillaient, montraient ce qu’il ressentait, mais là ils étaient bêtement normaux.

« Tu m’fais peur là … »


La franchise, toujours et encore.


« C’est fini » annonça Aaron le plus sèchement du monde.


Daneel avala sa salive. Elle ne voulait pas y croire. Cette fois toute bonne humeur avait disparue et l’heure n’était plus à la plaisanterie. Elle se concentra sur l’ondulation des fausses vagues de la piscine et questionna tout de même.

« Une panne d’inspiration ? »


Le regard que lui jeta Aaron suffit à tout faire comprendre à la jeune fille. Ce n’était pas une histoire d’inspiration, d’art, mais il était question d’eux. De leur histoire commune. Et Aaron venait d’y mettre fin. Pourquoi ? Comment ?




« L'enfer, c'est de ne plus aimer. »
Bernanos





Hier.
Le soleil se levait, il devait être dans les environs de six heures du matin. Pourtant le regard vide d’incompréhension qui regardait par la fenêtre de l’appartement des Marsden ne se réveillait pas. A vrai dire, il ne s’était jamais couché. Et ce regard morne appartenait à une jeune fille qui jadis était la joie incarnée. Elle se repoussa sur son lit. Quand ses insomnies allaient-elles s’arrêter. Elles avaient commencées juste après qu’Aaron l’ait mise à la porte sans aucune raison apparente, mettant fin à leur relation vieille de cinq mois. Depuis cette date, le 1er decembre, Daneel n’était plus vraiment la même. Elle avait cessé de chanter avec la même passion qui l’habitait avant, elle n’était plus aussi joueuse qu’auparavant, et surtout ne se battait plus pour ce qu’elle voulait, ses choix. Elle était passive. Son caractère avait complètement changé…
Elodie était partie en pension, ses notes étant insuffisantes comme sa meilleure amie ne l’aidait plus à réviser. Même si la brune ne fit aucune remarque à Daneel, elles savaient aussi bien l’une que l’autre que la blonde était la cause de ce soudain départ obligé. Puis, Aaron disparut. A vrai dire, ce fut la seule chose qui fit réagir ne serait-ce qu’un peu la belle blonde car la nuit où elle apprit ceci, elle pleura toutes les larmes de son corps. Ses chansons n’étaient plus pleines de vie, mais mornes et fausses.
Même son visage avait perdu toutes ses couleurs. Harry Marsden pouvait maintenant faire ce qu’il voulait de sa fille et ne s’en privait pas. Elle était son esclave personnelle, sa mère tombant également dans une petite dépression. La jeune fille tenta de suivre l’exemple de son père, et donc de boire un peu, mais ce simple geste la dégoutta.

« Pourquoi l’avait-il quitté ? »


Voilà était la seule chose à laquelle la jeune fille puisse penser tout au long de la journée.





DIVERS


  • Avatar : Blake Lively

  • Avis sur le Design : WOAW tout simplement Razz

  • Comment trouvez vous le forum ? J'le trouve méga vachement bô mais aussi super actif Very Happy

  • Comment avez-vous connu ce forum ? Obsession
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Daneel T. Marsden

Daneel T. Marsden


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MessageSujet: Re: Daneel Taylor MARSDEN | UC   Daneel Taylor MARSDEN | UC EmptyMar 29 Jan - 2:55

Finiii Razz
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Madison O. Wilde
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THIS IS ENGLANDMadison O. Wilde


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MessageSujet: Re: Daneel Taylor MARSDEN | UC   Daneel Taylor MARSDEN | UC EmptyMar 29 Jan - 18:40

    Belle présentation VALIDE
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MessageSujet: Re: Daneel Taylor MARSDEN | UC   Daneel Taylor MARSDEN | UC Empty

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