LOST REFLECT *
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 NO EXIT*

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Aaron Wilde
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Aaron Wilde


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MessageSujet: NO EXIT*   NO EXIT* EmptyMer 23 Jan - 0:51

NO EXIT*
(Aaron - Leanne - Jason)


La première impression qu’eu Aaron en se réveillant, c’était une désagréable sensation d’engourdissement. Tous ses muscles étaient courbaturées, et il resta plusieurs minutes couché sur le sol, sa joue posée sur le sol frais. Sa tête lui faisait énormément mal, la douleur irradiant sa nuque jusqu’à son bras gauche. La respiration saccadée, il se retourna péniblement sur le dos et se redressa. Un sentiment étrange lui dictait de fermer les yeux, de ne pas les ouvrir pour ne pas affronter la réalité en face. Un sentiment étrange que l’on appelle communément la peur. La peur. Il avait éprouvé cette émotion qu’à de rares moments. Mais jamais à cette intensité. Car en ce moment, là enfermé il ne sait où, il sentait son cœur s’emballer dans sa poitrine, son estomac se nouer, ses membres trembler et la sueur qui perlait à la naissance de son front. Il sentait que quelque chose se tramait, il sentait que quelque chose n’allait pas rond. Alors il ouvrit les yeux.

La scène était encore plus déplorable que dans ses pensées. Une faible lumière intermittente émanait d’une ampoule comme il ne s’en faisait plus aucune aujourd’hui. Aaron baissa la tête qui fixait la source de lumière, et ce qui craignait était sous ses yeux. Il n’était pas le seul. Il y avait trois autres personnes, toutes allongées dans un coin de la pièce. Deux garçons, une fille, d’après ce qu’il pouvait cerner. Tous trois étaient encore inconscient. Aaron détourna ses yeux des corps qui gisaient sur le sol de béton. Le plus important pour lui, c’était de trouver une sortie. N’y croyant pas une seconde, il s’avança rapidement vers la porte. Et comme il s’y était attendu, elle ne s’ouvrit pas, même après les coups de pieds rageurs qu’il assénait contre celle ci. Il chercha partout, examinant les murs, enjambant les corps, cherchant une trappe ou une ouverture assez grande pour le laisser sortir de ce trou à rat.

Il donna un coup de pied dans une canette de bière vide qui se brisa contre un mur. Il n’y avait aucun accès vers l’extérieur. Lui, cette fille et ce mec allaient moisir ici. Mais pourquoi ? Pour quelle raison des personnes l’avait-il enlevé ? Pour une rançon en contre partie ? Pas de problème, ces parents seraient là pour donner autant de fric qu’il en fallait. L’argent ne manquait pas chez les Wilde. Mais pourquoi deux autres personnes ? Quel était le lien qui les unissait tous ? Il s’approcha d’eux. Et il compris. Il les connaissait. Tous trois étaient liés. La fille était une amie à Robyn Wilde, sa cousine. Il les avait déjà vu ensemble dans les couloirs du lycée. Une fille totalement déjantée, mais complètement méconnaissable en ce moment. Ses cheveux noirs recouvraient à moitié son visage qui était figé sur une expression d’horreur. Oui, c’était bien cette Leanne. Le mec qui gisait à côté d’elle n’était autre que Jason Spencer, le petit copain de Maddie, son autre cousine.

Aaron s’adossa au mur et se laissa tomber sur le sol. Sa tête lui faisait atrocement mal. Il ne comprenait rien à la situation, même si il avait essayé. Que pouvez-t-on reprocher aux sœurs Wilde au point de kidnapper des personnes qui leurs sont proches ? Que faisait-il là, merde ! De rage, il balança la canette de bière qui se trouvait à côté de lui et balaya la pièce des yeux. A tout casser, elle faisait six mètres carrés. Il y a avait des cabinets de toilette minuscule tout au long du mur à droite d’Aaron et un lavabo délabré, qui menaçait de s’écrouler à la prochaine secousse. Les ravisseurs avaient décidé de les séquestrer dans les toilettes d’où ils se trouvaient. La pièce était vraiment dans un sale état : des champignons placardaient le plafond et les murs dû à une humidité très avancée. Les canalisations qui serpentaient les plinthes des cloisons étaient rouillées et totalement manquante à certains endroits. Leur détention s’annonçait rude.

Comment tout cela était-il arrivé ? Et quand ? Aaron avait du mal à se rappeler les circonstances de son kidnapping. Il avait quelques éclats de souvenir seulement ; il se rappelait être avec Naomi, assis tous deux sur un lit, discutant de tout et de rien. Puis un appel sur son portable de Jake. Et plus rien. Le nom de Naomi et celui de Jake résonnèrent dans sa tête. Ils lui manquaient terriblement. Il s’imaginait la détresse que subirait Naomi lorsqu’elle apprendrait sa disparition. Et Jake, son meilleur ami, que lui arrivera-t-il sans Aaron pour le remettre dans le bon chemin, ou le raisonner ? Bizarrement, il se sentait coupable de la détresse qu’ils ressentiront, alors qu’il n’était en aucun cas responsable. Elle bougeait.Aaron se leva précipitamment et se laissa tomber aux côtés de Leanne. Elle venait de se réveiller, et il ne voulait pas qu’elle ressente la détresse que lui-même avait ressentit lorsqu’il avait repris connaissance. D’un geste de la main, il dégagea les cheveux qui encombraient son visage. La pupille de ses yeux noisette était légèrement dilatée et l’expression d’horreur qui animait son visage était toujours présente. Il approcha son visage de l’oreille de Leanne et chuchota.

« Ne t’inquiètes surtout pas. »




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Leanne Saint James
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MessageSujet: Re: NO EXIT*   NO EXIT* EmptyJeu 24 Jan - 18:01


    La fraction de seconde qui suivit sa reprise de conscience fut pour Leanne une sorte d'écran noir. Y apparurent soudain quelques mots minuscules, avant qu'une clameur lointaine résonne et hurle ces mêmes mots d'une manière de plus en plus aiguë : « non-retour, non-retour, non-retour. »

HOLD ON
'CAUSE THE WORLD WILL TURN IF YOU'RE READY OR NOT

    « Reprise de conscience » signifie ici le moment où son cerveau quitta l'état de veille pour analyser la situation, bien avant qu'elle n'ouvre les yeux ou même ne se rende compte qu'elle était réveillée. Les quelques miettes de temps après cette première reconnexion au réel suffirent pour en effacer la teneur et, lorsque l'adolescente commença à percevoir son corps et ce qu'il y avait dessous, elle n'en garda rien sinon la vague sensation d'être dans une impasse. Elle se demanda dans une demi somnolence pourquoi son lit était aussi dur et froid, et qui était cette autre personne dans sa chambre pour dégager une tension aussi palpable - Kenneth n'avait aucune raison d'être stressé. Ce n'est que lorsque une main chevrotante vint écarter ses longs cheveux filasses et collants de son visage qu'elle se rendit compte qu'elle les avait dans la figure. Elle était d'ailleurs beaucoup plus à l'aise maintenant. Elle esquissa un sourire, ouvrit grand les yeux, prête à sauter au cou de son petit ami, mais ravala aussitôt son élan de reconnaissance en discernant le visage penché sur elle. Ce n'était pas Kenneth. Il s'agissait d'un type lui étant vaguement familier, terriblement inquiet et qui vrillait sur elle ses iris verts comme si elle était atteinte d'une de ces graves maladies dont on parle en baissant la voix - pas vraiment rassurant, vous en conviendrez. C'est alors qu'un « ne t’inquiète surtout pas » lui chatouilla l'oreille. Ignorant ses muscles endoloris qui criaient leur mécontentement, Leanne roula et sauta sur ses pieds.
    N'étant pas du genre à observer sans rien faire, la jeune femme parcourut la pièce en long, en large et en travers durant une bonne minute, en évitant tout de même d'écrabouiller le blondinet affalé dans un coin. Avisant la porte, elle lança un regard interrogateur à son compagnon d'infortune - du moins, celui qui ne ronflait pas - auquel il répondit par un signe de dénégation. Il était toujours autant sur les nerfs, et, décidément, il lui disait quelque chose. Ne voulant croire à la réalité qui s'imposait peu à peu à elle, Leanne décida de vérifier par elle-même - après tout, le garçon aux yeux verts avait un peu l'air d'une mauviette - et bourra le panneau de fer de coups de pieds. Elle ne s'arrêta que quand elle se rendit compte de ce qu'elle portait : un vieux sweat gris et un slim élimé. Elle se souvenait avoir passé la journée du dimanche dans cette tenue.

      « On est quel jour, bordel... »

    Elle avait sifflé ça si bas que l'autre ne l'avait probablement pas entendue. Mais il ne devait pas être plus avancé qu'elle. Soudain, elle eut une sorte de flash.

      « Aaron... T'es Aaron Wilde ! »

    Leanne lança un regard vers le deuxième jeune homme encore endormi.

      « Et lui c'est... »

    Jason Spencer. Et vogue vogue la galère.
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Jason Spencer
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Jason Spencer


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MessageSujet: Re: NO EXIT*   NO EXIT* EmptyLun 28 Jan - 23:39

Flou. Le flou était tout ce que les yeux embués et à peine réveillés de Jason étaient capables de voir. Des choses informes bougeaient devant ses pupilles vitreuses. Si ces choses indistinctes n'étaient pas aussi sombres, Jason aurait pu croire se trouver devant les flammes d'un feu dansant dans une cheminée. Depuis quelques minutes, l'ouie du jeune garçon s'était réveillée, mais ses membres lui paraissaient tellement lourds qu'il était impossible pour lui de les soulever ne serait-ce que de quelques millimètres. Ils étaient comme glacés, des fourmis parcouraient avec délectation chaque muscle rendu engourdi par la fraicheur presque glaciale de la pièce. Seul ses tympans avaient recouvert leurs capacités. Ils n'écoutaient pas, il leur était encore impossible de distinguer précisément le sens des légers sons qui s'élevaient dans cet entrepot désaffecté mais ils entendaient; des coups violents contre quelquechose de métallique, des souffles, des petits cris de surprise et de peur.

Il y avait quelqu'un d'autre avec lui. Alors qu'il ne savait meme pas encore où il se trouvait, Jason comprit bien qu'il était bien loin de Maddie et de son parfum dont l'odorat avait un pouvoir d'addiction sur lui. Et d'après les bruits qu'il avait perçu, il n'était pas le seul dans cet endroit où chaque seconde ressemblait à un supplice. Il était temps pour lui de tenter un mouvement, ne serait-ce qu'un pliement de doigt. Le matin même, Jason n'avait pas pris de manteau, juste un gilet, une action plus que stupide dont il se maudissait à présent. Les mots «idiot» et «imbécile» à son adresse passaient et repassaient en boucle dans ses pensées, de manière circulaire. Les fourmis en lui s'étaient transformées en espèces de clous qui le perçaient de part en part, provoquant chez lui une douleur assez atroce. D'ailleurs, son premier mouvement fut de faire une grimace. Un son très minime suivit cette action, une sorte de gémissement. Jason ne savait pas trop si il avait été entendu mais c'était sorti tout seul.Il se concentrait sur sa douleur qui était son principal argument pour faire des efforts. A présent, il lui fallait recommencer, réessayer. Bouger un bras peut etre.

Le jeune homme tenta de faire réagir plusieurs fois ses muscles privés de toute force, mais ce ne fut qu'au bout du quatrième essai qu'il obtint en guise de résultat, certes, une flexion de son bras jusque vers son épaule, mais celui ci, lui arrachant au passage, une violente douleur semblable à une crampe; cela devait faire longtemps qu'il n'avait pas quitté cette position inconfortable contre cette matière dure, qui l'était tout autant. Dans un effort qui lui parut colossal, faisant appel à l'utilisation de pas mal de ses muscles pleins de courbatures, Jason réussit a se basculer sur le coté, pour passer d'une position allongée sur le dos à une position toujours allongée sur le ventre. Lorsqu'au moment où son torse atteignit la surface gelée à la place de son dos, ce dernier fut saisi par une température bien plus décente que celle à laquelle il s'était habitué depuis des heures et des heures. Cela eut pour effet d'envahir Jason d'une sensation d'ivresse intense. Dans un élan empreint d'envie de victoire contre ce mal contre lequel il luttait avec tant d'efforts, le jeune homme réussit finalement à s'adosser contre une paroi qui était assez proche de lui -il avait taté avec les mains, ses yeux ne lui apportant pas grande aide-. Et c'est avec un sentiment de jubilation surpassant le bonheur que Jason finit par appuyer sa tête contre le mur, fermant les yeux un instant, histoire de se reposer de son effort garguantuesque.

Lorsqu'il rouvrit les yeux une première fois, Jason ne put les distinguer de façon très claire et nette mais il était persuadé qu'il y avait bien deux personnes, peut etre meme plus derrière, qui venaient de le rejoindre précipitamment. En effet, son acte surhumain qui était normalement quelque chose d'assez commun, n'était pas passé inaperçu auprès des autres présences dans la salle. Enfin, c'était surtout le gémissement qui avait accompagné cela qui n'avait pas été très discret. Respirant avec peine, Jason laissa néanmoins une esquisse de sourire apparaitre sur son visage malgré le fait qu'il ne savait toujours pas où il était ni qui étaient maintenant ces deux personnes, ces deux silhouettes, qui lui parlaient à présent. Jason ne savait pas très bien si c'était à cause du fait qu'il se remettait encore de son redressement aussi douloureux que soudain, ou si c'était parce que ses oreilles n'étaient toujours pas prêtes à suivre correctement une conversation mais le fait était tel qu'il ne captait rien de ce qu'on pouvait lui dire.

Il ferma une nouvelle fois ses paupières, recouvrant ses yeux, humides des petites larmes qui avaient perlé lorsque l'air frais avait pour la première fois depuis un certain temps effleuré la matière fragile qui protégeait ses pupilles. Il eut alors le souvenir soudain et inattendu d'un paquet de cigarettes, mais il lui fut tout d'abord impossible de savoir pourquoi cette chose en particulier lui venait à l'esprit. Prenant alors une longue et lente respiration, Jason ouvrit à nouveau ses yeux, prêt à affronter la réalité des visages qui se trouveraient devant lui. Les voix de ces étranges personnages lui parvenaient à présent de plus en plus clairement et paraissaient de loin plus distinctes, tout comme leur apparence. Quand ses pupilles se dilatèrent, laissant pénétrer à nouveau la lumière dans son champ de vision, Jason eut - il ne savait trop pourquoi - un léger sursaut, peut etre était ce le fait de voir les formes qu'il avait pris l'habitude d'observer, remplacées à présent par des personnes aux traits parfaitement dessinés et aux couleurs plus ou moins chaudes. Ce qui était sûr, c'était que la même expression d'inquiétude régnait sur leurs visages à contre-jour. Rien qui puisse indiquer que l'une de ces deux personnes était la raison de sa présence dans cet endroit étrange. Jason se contenta dans un souffle de demander d'une voix faible, erraillée par le temps passé sans dire un mot.

«Où .. où on est ?»
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MessageSujet: Re: NO EXIT*   NO EXIT* EmptyLun 11 Fév - 20:47







Leanne. Jason. Aaron. Et merde. Il venait de quitter Daneel alors qu’il l’aimait encore comme un fou. Et il venait de disparaître. Qu’allait elle penser de lui ? Et Jake. Non, pas Jake. Il ne fallait pas qu’il croie qu’il l’avait abandonné. Qu’il l’avait laissé seul, en plein combat contre lui-même, contre sa dépendance. Qu’allait-il devenir, sans lui ? Ce n’était pas de l’égoïsme que de penser qu’il était le seul à pouvoir l’aider. Mais Aaron avait toujours été présent auprès de lui : et si un jour son besoin se fait plus grand et il se réinjecte la mort dans ses veines ? Qui serait là pour répondre au téléphone et voguer à son secours ? Qui serait là pour l’embrasser sur la joue et lui insuffler du réconfort ? Personne. Le néant. « Je ne suis pas disponible pour le moment, alors laisser moi un message. »

Rage. Colère. Douleur. Aaron s’était éloigné de Leanne, divaguant dans ses esprits, et venait de porter un coup de poing contre une porte d’un des cabinets. Son poing était en sang mais son visage n’exprimait douleur, et il continua à frapper, frapper, jusqu’à ce que la douleur soit insupportable. Il cria, et essaya de reprendre ses esprits. Il ne fallait pas qu’il pète un plomb, du moins pas maintenant, pas si tôt. Expirer. Inspirer. Il se retourna pour subir les regards sûrement interrogateurs des autres séquestrés. Il regarda devant lui, scrutant un point imaginaire sur le mur en face de lui.

« Faut qu’on trouve un moyen de sortir, je sais pas. Y’a sûrement un moyen. Au lieu de rester là, venait m’aider, je sais pas… Faut qu’on fasse quelque chose. Y’a sûrement un moyen. Jake. Daneel. Nao…»

-mie. La rage monta de nouveau en lui. Naomi, comment allez-t-il supporter la distance ? Elle avec qui il se confie, elle avec qui il parle chaque soir au téléphone, elle avec qui il passe toutes ses journées au lycée. Il injuria ses séquestreurs, cette putain de situation et se tourna vers la porte contre laquelle il s’était acharné lorsqu’il s’était réveillé. La sortie. Mais où menait-elle ? Ne serait-ce pas plus horrible une fois franchie le seuil ? Il s’en foutait, il ne pouvait supporter de rester cloîtré dans les sanitaires plus longtemps. Encore une fois, il se sentait égoïste. Leanne et Jason devait sûrement penser qu’il ne s’occupait que de sa petite personne, tâchant de se sortir coûte que coûte de cette merde. Mais c’était tout le contraire : il pensait à Jake, Daneel, Naomi. Jake qu’il serrera dans ses bras une fois qu’il le reverrait. Daneel à qui il s’excuserait, avant de l’embrasser toute une nuit. Naomi devant qui il craquerait… Mais quand ? Il examina la porte qui portait déjà les séquelles de multiples coûts de pieds. Il tenta la manière la plus simple possible pour l’ouvrir : il tourna la poignet. Merde. Il s’était arraché le pied alors que la porte était… ouverte ?

ll passa la tête dans l’ouverture pour explorer des yeux le couloir qui se dessinait devant lui. Mais il se retourna, et s’avança de vers Leanne et Jason, toujours à moitié dans les vapes. Il se pencha vers lui, chose qu’il aurait dû faire depuis le début pour s’enquérir de son état.

« Tu peux te lever ? Faut se tirer. »




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Leanne Saint James
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MessageSujet: Re: NO EXIT*   NO EXIT* EmptyLun 18 Fév - 19:20

who's gonna cry for ya ?
who's gonna cry over you ?



    Leanne, les bras ballants au milieu de la pièce, étudiait fixement ses pieds. Le problème était que Leanne restait très rarement les bras ballants au milieu d'une pièce. Donc, la situation était grave. L'endroit était d'ailleurs affreusement sombre et glauque, et, malgré sa superficie relativement importante, il aurait donné des sueurs froides aux moins claustrophobes. Pas de lumière, une porte qui résistait aux coups de pieds, une horrible sensation d'oppression et d'enfermement. Les lieux donnaient l'impression que quelque chose de tout-puissant et d'inéluctable y régnait - non-retour, de nouvau. Et puis, c'était vraiment crade. Il y avait de la poussière, et pas que dans les coins ; une odeur de renfermé stagnait dans l'air, car la vaste salle était bel et bien scellée. L'adolescente se tenait toujours au même endroit, et elle et cet Aaron Wilde se regardaient maintenant en chiens-de-faïence. Ils n'avaient tout simplement rien à se dire, quelque peu paralysés par la situation - eh oui, quand on se réveille enfermé dans un lieu inconnu et vaguement menaçant avec aucune notion du temps écoulé, on a tendance à se dire que quelque chose ne va pas. Leanne ne cédait pas encore à la panique, mais un énervement sérieux renforcé par l'impuissance montait peu à peu en elle. Mauvais signe, donc.
    Quelques gémissements, pitoyables à en émouvoir un bourreau, s'élevèrent du coin où ronflait le troisième adolescent - qui, de toute évidence, ne ronflait désormais plus. Jason-Spencer-La-Loque-Humaine prenait contact avec la dure réalité. Aaron et Leanne se tournèrent vers lui ; il eut un sursaut, et la jeune fille se demanda si elle faisait si peur à voir. Jason, les yeux plissés et le visage chiffonné, balbutia une phrase inaudible. Cela ressemblait à une question. Leanne l'ignora, n'étant en mesure de répondre aux interrogations qui les habitaient visiblement tous les trois.


      « Faut qu’on trouve un moyen de sortir, je sais pas. Y’a sûrement un moyen. Au lieu de rester là, venez m’aider, je sais pas… Faut qu’on fasse quelque chose. Y’a sûrement un moyen. Jake. Daneel. Nao…»

    Calme-toi, cowboy. Cet Aaron Wilde semblait plutôt instable. Derrière chacun de ses mots, de ses actes, se pressaient, implicites, des tas d'autres paroles et de mouvements auxquels il ne permettait pas de s'exprimer. Leanne se demanda vaguement pourquoi il intériorisait autant - puis elle pensa à autre chose. Deux explications à cela : en général, elle ne s'embêtait guère à réfléchir trop longtemps aux trucs compliqués qui ne la regardaient pas ; et surtout, Aaron venait d'ouvrir la porte, simplement en actionnant la poignée. Leur nouveau héros jeta un oeil à l'extérieur de la pièce, revint vers Jason en passant devant une Leanne médusée, demanda quelque chose au même Jason. Mais la jeune Saint James n'entendit rien, n'écouta pas : la porte était ouverte. Elle émit un léger siffement et gratifia Aaron d'un :

      « Bien joué, cowboy. »

    En trois enjambées graciles, notre grande perche blonde atteignait la sortie. Il fallait qu'elle voie. Ce n'était qu'un long couloir délabré, sombre et humide, et du plafond pendaient des tuyaux rouillés. Quelques appliques murales éclairaient vaguement le corridor de leur lueur vacillante. Tout ça n'inspirait pas franchement confiance, d'autant que ce qui était l'« issue de secours » des trois adolescents formait un coude quinze ou seize mètres plus loin. Impossible de savoir ce qu'il y avait au bout. C'était peut-être un piège, mais Leanne était d'avis que tout valait mieux plutôt que de rester dans cette vaste salle lugubre. Cette réflexion conduit la jeune fille à admettre - enfin - la présence indéniable d'un danger, de quelque chose qui ne tournait pas rond. Et, étrangement, cette constatation la soulagea un peu. Il fallait maitenant savoir ce que pensaient les deux autres, et si Jason était en état de se mettre debout. Elle se tourna vers ses compagnons d'infortune.


EDIT : Bonne question. Pas mouru, je dirais "disparu". Mwarf.


Dernière édition par Leanne Saint James le Ven 21 Mar - 11:24, édité 1 fois
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Aaron Wilde
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Aaron Wilde


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MessageSujet: Re: NO EXIT*   NO EXIT* EmptySam 8 Mar - 2:47

    [Il est mourru Jason ?]
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