Too bad. It's me... {PV*

Messages : 24 Date d'inscription : 08/02/2008

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Le moment le plus important dans notre vie est le moment où on commence à croire en quelque chose.

Cela fesait tellement longtemps que Sunday n'avait pas de maison fixe que déménager commençait à lui inspirer une certaine passivité. Ses cheveux noirs de jais lachés, la mèche attachée sur le côté par une grosse pinette tête de mort. Une seule et unique grosse valise à la main elle descendit du taxi, un sourire crispé sur les lèvres. Se déplacer en voiture ne lui inspirait que des mauvais souvenirs, et par conséquent, rien d'étonnant à ce qu'elle préfère utiliser d'autres moyens pour se rendre d'un coin à l'autre du globe qu'est note planète Terre. Voyons, réflechissons en un instant... Sunday était allée à Los Angeles, là où elle était née, Madrid, Londres, Bruxelles, Paris, Oxford, Rio de Janeiro, Lisbonne et maintenant ici. Apparement, avoir vu vos parents mourrir vous permettait de vous retrouver dans les familles d'accueils les plus réputées. Pourtant, Sunday Innocence ne s'était plue dans aucune d'entres elles. Elle posa le pied à terre avec un certain soulagement, et entreprit une marche rapide vers son nouveau domicile, quelque part aux alentours de Hyde Park, paraît-il. Habituellement, un accompagnateur l'accompagnait, justement, pour se charger des présentations entre Sunday et ses tuteurs. Plus qu'un an à vivre ça, pensa t'elle si fort qu'elle en plissa les yeux. L'année prochaine, elle serait majeure, se prendrait un appartement et aurait enfin cette liberté à laquelle elle aspirait depuis si longtemps. Mais l'année prochaine seraît aussi le dixième anniversaire de mort de ses parents, de l'accident, et le dixième anniversaire de la mort de l'ancienne Sunday I. Comme elle avait changé depuis le drame... Bref, sa démarche mystérieusement énigmatique était quelque peu accentuée par la lourde valise qu'elle traînait derrière elle. En parlant de vêtements, Sunday était habillée d'un haut rouge et noir rayé à capuches et à longues manches. Le haut était assez long, il lui tombait jusqu'à la mi-cuisse environ. Elle avait fini de s'habiller, ce matin, avec une jupe noire toute simple mais très courte, d'ailleurs seulement trois centimètres, tout au plus, étaient visibles, le reste du morceau de tissu était sous le pull. Ses bas étaient noirs et déchirrés à certains endroits. Déchirrure faîtes à la main par la demoiselle elle-même, sur un bas Gucci, cadeau de sa précédente famille d'accueil. Planter son cutter préféré là dedans avait été une sorte de thérapie, d'ailleurs les coupures étaient extrèmement nettes. Ses pieds étaient chaussés de converses noires à trous-trous dont les lacets avaient étés changés. Ses yeux étaient contournés d'un épais trait d'eye liner noir, avec un peu de khôl sombre dans les coins des yeux. C'était le seul maquillage présent sur sa figure. Elle avait la chance d'avoir une peau sans imperfections, dans l'ensemble, elle était jolie. Mais personne ne la voyait comme elle était réellement, à sa grande infortune. Elle longeait Hyde Park par la rue, et ne jettait aucun regard par dessus son épaule, comme font toutes les jeunes filles seules dans ces endroits remplis des junkies. Elle avançait néanmoins d'un pas rapide et déterminé car, elle avait oublié son manteau dans le taxi. Elle l'avait fait exprès, car ce manteau Prada en peu de moumoutte, elle n'en voulait pas. Souriante elle effectua une sorte de petit pas de danse sur le bord de la chaussée et arrêta un nouveau taxi.

S'il insitait, après tout, Sunday ne connaîssait rien de ces personnes qui s'étaient proposées pour l'héberger. Elle savait juste qu'ils étaient assez vieux, sans enfants et sans animaux. Et bien l'animation que provoquait à chaque fois Sunday I. ils n'étaient pas sortis de leur propre auberge... Quelques minutes plus tard, et sans dire aucun aurevoir au taximan, la jeune femme sortit du taxi après avoir balancé un billet de 10 $ aux mains du conducteur. Pour les quelques centaines de mètres qu'avait duré le trajet, cela serait amplement suffisant. Avec son regard froid préparé à affronter des personnes qu'elle savait déja, avant même de les avoir rencontré, détestée. Elle sonna à l'interphone, s'annonça, monta dans l'ascenseur et vut une petite bonne femme d'une cinquantaine d'années sur le seuil de la porte, avec derrière, un petit vieux tout frippé. Sunday I. ne put s'empêcher de lever les yeux aux cieux, elle se prenait tout le temps les familles d'accueil les plus nulles. Elle embrassa chacun de ses tuteurs sur la joue et demanda où se trouvait sa chambre. Elle se dirigea vers la pièce et remarqua que malgré l'âge de ces deux personnes, l'appartement était vraiment très grand et décoré avec gôut. Un petit sourire s'esquissa sur ses lèvres charnues. Elle poussa la porte d'un coup de rein délicat et découvrit une grande pièce spacieuse et lumineuse. Les murs étaients blancs, le sol étaient blancs et le plafond tendu aussi. Ce fut sa tutrice, Sunday apprit par la suite qu'elle s'appelait Charliez, qui rompit le silence.

C : C'était la chambre de notre fille, Lila. Elle est morte il y a cinq ans, elle avait 2o ans. Un accident de voiture... Les meilleurs partent toujours les premiers. Si tu veux, on repeindra les murs et nous changerons la décoration, je comprends que la pièce soit un peu 'trop' blanche pour une jeune fille de ton âge.
Malgré toutes ces maisons luxueuses visitées, cet appartement était certainement celui que la jeune femme préférait. Simple, vaste, idéaliste... Et savoir que cette pièce n'était plus habitée depuis quelques années, que sa propriétaire était morte dans les mêmes circonstances que les êtres qui manquaient le plus à Sunday I. lui donnait l'impression étrange, de rennaître. Comme une flamme qui revenait de si loin. Les yeux qui picotente, le nez qui s'humidifie, le menton qui tremblotte. Les premiers signes d'une crise de larmes chez la jeune femme... Ces symptômes apparurent et Sunday, sans prévenir fondit en larmes de crocodiles. Elle frotta ses yeux, elle savait que ce n'était pas une bonne idée pour tout son maquillage qui allait couler, mais elle laissa son corps l'emporter sur son esprit. Charliez s'approcha doucement, et la prit dans ses bras potelés. Sunday sursauta et laissa échapper un sanglot assez bruyant qui alerte Franky, le mari de la petite bonne femme qu'elle venait de rencontrer. Entre deux éclats de pleurs, entre deux crises de larmes, elle parvint à parler, en chevrottant.

Ils sortirent de la pièce laissant l'adolescente se calmer lentement, mais sûrement. Elle sortit quelques affaires de sa valis et s'assit sur le lit, quand elle fut enfin revigorée totalement il était aux alentours de trois heures du petit matin et elle n'avait aucunement sommeil. Elle sortit, sans autre cérémonie de l'appartement et courut vers Hyde Park, de toute manière à cette heure, il n'y avait plus de taxis pour assurer le transport humain. Elle entra dans un night shop et s'acheta une bouteille de vodka. Elle la débouchonna et pénétra dans le parc, buvant de temps à autre une gorgé à même le goulot de la bouteille de verre...

Psychopath! What Else? Messages : 104 Date d'inscription : 14/01/2008 Age : 34

Faîtes vos jeux!
Rien ne va plus!

La nuit arrivait et le jeune homme n'avait pas envie de rester cloîtré dans sa chambre, un peu d'air frais ne lui ferait jamais de mal. Il ne faisait pas extrêmement froid au dehors, il s'habilla donc assez légèrement d'une chemise blanche et d'un jean, avec des basket. Pourquoi, n'irait-il pas s'amuser dans le parc non loin de chez lui: Hyde Park. Il en salivait déjà, peut-être trouverait-il quelque chose d'amusant à faire. Dehors les lampadaires étaient allumés diffusant une clarté froide dans les rues, donnant une atmosphère étrange à la ville. Dans les rues, il n'y avait aucune âme qui vivent. Sauf peut-être quelques jeunes femmes légèrement habillées, qui se grillaient une cigarette en attendant des clients. Luke, passa à côté d'elles mine de rien, pour ne pas se créer des problèmes. Quand, il était plus près d'elle il remarqua que ce n'était que des travestis, puisqu'il voyait la pomme d'Adam. Il sentait leur regard sur lui, beau jeune homme de dix-sept ans. Mais personnellement, Luke n'était pas intéressé. Il préférait de loin la jeune Wilde. Il continua son chemin et arriva devant Hyde Park. C'était vraiment un parc qui pouvait faire peur la nuit, car on pouvait y trouver des gens loin d'être fréquentable. Luke, lui-même était-il fréquentable? Dans son fort intérieur il était persuadé que non. Regardez, à l'école, avait-il des amis? Pas le moindre, c'était un solitaire, que l'on qualifiait d'inquiétant. Peut-être parce qu'il avait une attitude de psychopathe? Il ne le savait pas! Là, dans le parc, il n'y avait que des jeunes qui parlaient et fumer. Il s'approcha d'eux et d'une voix énigmatique et mystérieuse, il leur en demanda une:

"Auriez-vous une clope et du feu, s'il vous plait?"

Il n'eut qu'une seule réaction suite à cette demande, un magnifique sourire, un brin sadique, mais il s'en fichait. Finalement un garçon blond, lui en fila une, il sortit de son sac un paquet de clopes et en donna une à Luke qui l'alluma sur le champ. Il resta quelques secondes à les observer sournoisement et sans dire un mot il continua son chemin. Observant les moindres parcelles de ce magnifique parc, de nuit. La lune brillait de mille feux. Son reflet bleu agissait sur Luke comme un tranquillisant. Mais, à cette heure, il n'était vraiment pas tranquille, il fumait sa cigarette, cela lui procurait le plus grand bien. Alors qu'il marchait, il vit sur le sol un débris de verre. Sans doute, un reste de bouteille de bière qu'un jeune avait fracassé en partant. Décidément, les gens ne respectaient pas la nature, alors que c'était elle qui apportait tout à l'être humain. Mais l'esprit dérangé de Luke voyait dans ce morceau de verre, le moyen de tester sa résistance à la douleur. Il mit donc le morceau de verre devant ses yeux et essaya de voir à travers. Puis il le jaugea enfin, il tira une dernière fois sur la cigarette avant de la jeter et de l'écraser. Enfin, il tendit le bras droit, ouvrant la main et commença à se faire une entaille dans le creux de la main. L'entaille saignait et Luke essayait de résister à la douleur. Il y arrivait avec succès. Pour cela, il avait le visage tendu, les yeux injectés de sang. Il se murmurait pour lui-même des "Je n'ai pas mal, je n'ai pas mal". Des gouttelettes de sang dégoulinaient sur son bras, souillant sa belle chemise blanche. Mais le sang, non cuit partait au lavage, alors sans mal il arriverait à rendre à sa chemise sa splendeur d'origine. Tel un vampire avide de sang, il approcha sa main de sa bouche et commença à lécher avec délectation le sang qui quittait son corps. Il aimait le gout qu'avait le sang sur sa langue. Si quelqu'un avait pu le voir, il l'aurait pris pour un malade échappé d'un asile, mais Luke, de son point de vue était parfaitement normal. Après ce moment de délectation intense, il continua son chemin, négligeant sa blessure qui saignait encore beaucoup, mais dont il ne s'occuperait pas tout de suite.

[...]

Allongé sur l'herbe fraiche à présent il regardait les étoiles. La voie lactée était vraiment magnifique. Elle était facilement discernable contrairement à certains soirs. Luke s'amusa à rechercher les constellations. Il vit d'abord la Grande Ourse et la Petite Ourse, ainsi que l'étoile polaire, étoile très utile notamment pour les pêcheurs. Il chercha la constellation du Capricorne ou du Lion mais sans succès, alors il se mit à somnoler dans un semi-rêve. Un rêve en compagnie d'ELLE. Sur l'herbe ELLE était allongée. Dans l'herbe, ELLE lui parlait. Dans l'herbe ELLE lui offrit son coeur. Dans l'herbe, ELLE le couvrit de baisers. Arrêtes de rêver Luke! Ce n'est que le fruit de ton imagination. Il faudrait concocter un filtre d'amour pour qu'elle tombe dans tes bras. Pour l'instant elle est avec ce bellâtre de Jason Spencer. Luke se leva à nouveau, perdu dans ses pensées et continua son chemin. C'est alors qu'il entendit quelqu'un venir. Il regarda sa montre. Il était à présent pas loin de quatre heures à vue de nez. Il s'approcha de la source du bruit. C'était une jeune fille, peau mate, yeux vert, cheveux roux. Elle tenait dans sa main une bouteille de vodka. C'était une jeune fille de son âge, semble-t-il. Elle était habillée d'un haut rouge et noir rayé avec une capuche, une jupe noire et des converses noires. Elle était pas mal. Il est vrai. Mais dans cette tenue légère, en plein milieu de la nuit, Luke aurait pensé à une femme de joie. Mais sa jeunesse lui fit dire le contraire. Caché derrière un arbre il attendit qu'elle passe. A peine fut-elle cinq mètres devant lui, qu'il se montra. Mais elle ne le remarquait pas puisqu'elle était consacrée sur sa marche et sur sa bouteille de Vodka. Alors d'une voix sortie des enfers, d'une voix glacial...

"Une demoiselle bien élevée m'aurait proposé de la vodka!"

La demoiselle se retourna et Luke la regarda tel un carnassier prêt à se jeter sur sa proie. Il s'approcha d'elle afin de la voir de plus prêt et de la jauger. Qu'allait-elle faire? Etait-elle effrayée? Il y avait de quoi l'être. Allait-elle partir en courant, tel un petit cochon apeuré par le grand méchant loup? Il attendit raide comme un piquet, qu'elle parle, qu'elle daigne dire quelque chose, il ne fallait pas qu'elle reste dans son mutisme.

Messages : 24 Date d'inscription : 08/02/2008

Tu peux mettre ta tête dans le sable en fesant l'autruche
pour oublier le monde autour - mais rien ne vaudra jamais le sac plastique...

La bouteille toujours dans la main, elle erra longtemps dans le parc, comme une petite gamine perdue avec sa bouteille de vodka toujours dans la main, presque vide. Elle rebroussa chemin en accélerant le pas. Elle avait toujours très bien tenu l'alcool, je veux dire par là qu'elle savait ingurgiter une bouteille, voire deux, de vodka pure sans commencer à zigzaguer où à être plus expansive qu'à l'ordinaire... C'est pour ça qu'elle retourna au night-shop où elle avait acquérit sa première bouteille et fouilla le fin fond de ses poches, elle trouve pile un billet de 5 $ - maigre reste d'une petite rasia dans le portemonnaie de ses précédents tuteurs - et achetta une bouteille, légèrement plus grande. Décidemment, changer de maison ne changeait rien à ses habithudes. Mais cette fois-ci, elle sentait quand même quelque chose de différent, elle avait craqué devant ses tuteurs, ce qui la plaçait dans une position de faiblesse émotionelle par rapport à ces derniers... Hors, elle avait toujours dominé, habituellement, c'était les autres qui pleurait à cause d'elle, pas elle à cause d'une sotte morte depuis quatre longues années & de leurs parents malheureux si heureux de la voir... Elle chassa ses pensées d'un coup de tête énergique qui fit sursauter le pauvre vendeur à la figure couverte de pustules & elle prit la bouteille de vodka en sortant du magasin à grands pas. Elle voulait retourner dans Hyde Park, dans les 'ténèbres des ténèbres' comme disaient les gens du coin. Pour être seule, seule avec sa bouteille & ses peines. Elle ne fut que très peu surprise de voir qu'en l'espace d'une petite demi heure la population de junkies présents dans le parc n'avait qu'augmenté... Forcèment, pour eux comme pour Sunday, il était encore tôt. Une bouteille encore fermée hermétiquement dans une main, l'autre, entammée et quasi vidée dans l'autre, elle pénétra entre les arbres. Là où la plupart des personnes étaient étalées à terre; complètement défoncée où encore accoudé à un arbre, absorbé par leurs aiguilles. Elle s'approcha d'un mec, à l'aspect totalement shooté; ses yeux qui devaient normalement être tiré en amande, anormalement exorbité, injecté de petits vaisseaux de sang... Elle lui tapota l'épaule et il se redressa, de toute sa grandeur. Il devait faire environ 1o centimètres de plus que Sunday I. Celle-ci n'était pas du genre à s'enfuire pour si peu, un sourire mutin sur les lèvres elle lui glissa tout bas quelques mots, parfaitement audible tellement ils étaient articulés nettement malgré son ton bas & froid, et le brouhaha ambiant provoqué par les diverses personnes tombant au sol, se piquant et encore, fesant les gignols.

Sunday prit le briquet qu'il lui tendait et fit sortir une petite flamme tremblotante de l'engin, elle en approcha le bout d'une cigarette solitaire perdue dans sa poche et l'alluma. Un sourire aux lèvres elle lança le briquet sur celui, qui s'appelait Hevan, et crapotta une petite fois pour commencer, soufflant la fumée obtenue en plein visage de l'inconnu. Un sourire ironique aux lèvres elle s'en alla, chemin fesant... Elle trouva une clairière et s'assit sur le sol, seule avec pour compagnie ses bouteilles et sa cigarette... Plus elle tirait, plus elle sentait les effets du tabac dans son organisme... Elle sourit un peu bêtement et se releva, les paumes de ses mains étaient pleines de terres mais en jettant le mégot ratatiné de sa clope au sol, elle épousseta sa peau si claire... Voila, à peu près propre... Elle reprit sa marche, ne s'arrêtant même pas pour boire quelques gorgées. Elle n'en avait pas besoin - elle savait très bien boire en marchant. Elle arriva dans une clairière, assez éclairée - autant que pouvait l'être une parcelle de bois avec pour seule lumière la lune si lointaine - elle pénétrait dans un rayon de lumière quand un jeune homme; d'apparence mince et de taille moyenne s'avança. Il avait de beaux cheveux noirs de jais, lui retombant légèrement sur les yeux, et dressés en petits épis à l'arrière. Ses yeux étaient châtains et sa peau très blanche. Comme s'il ne sortait pas souvent... Elle le regarda quelques instants, et but une gorgée de vodka. De là commença leur conversation...

Un petit vent secoua ses cheveux, et comme toujours Sunday se demandait, comment lui, il la voyait. Mais elle jugea que cela serait incongru de le demander si vite... Elle releva mes yeux vers le jeune homme et regarda les bouteilles. Une était pleine, & l'autre à moitiée vidée. D'un geste nonchalant, elle tendit la bouteille presque vide. Après tout, il lui en fallait toujours plus n__n. & cette vodka était à elle.

S : C'est bon . Moi c'est Sunday .
Elle s'était adressée au mystérieux inconnu de sa voix mysérieuse et brisée. Elle se fichait de tout en fait, de lui & même d'elle. Mais bon, certains jours, il lui arrivait de pouvoir accèder à certaines humeurs innaccessibles habituellement. Elle soupira, et leva les yeux au ciel... La nuit était presque finie mais elle ne ressentait toujours aucune fatigue. Elle avait juste envie de s'amuser. Seule, ou accompagnée.